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Critique Girl : Tu Seras Une Femme, Mon Fils

Critique Girl : Tu Seras Une Femme, Mon Fils
Critique Girl : Tu Seras Une Femme, Mon Fils

A 50’occasion de sa rediffusion sur Arte, Girl a de nouveau fait parler de lui. Primé au festival de Cannes en 2018 dans la catégorie « un certain consider », ce film conform le cheminement de Lara, adolescente trans prisonnière de boy corps de garçon. Loin de présenter cette state of affairs comme un glorieux combat, fifty’œuvre met plutôt 50’accent sur la souffrance permanente de la jeune young woman. Pour son premier long-métrage, Lukas Dhont nous offre une vision très intimiste et parfois troublante de la transsexualité.





A xv ans, Lara rêve de devenir danseuse étoile. Soutenue par boy père et sa professeure de danse, la jeune fille mène en réalité deux combats de front. En plus de façonner boy corps à son art, elle doit aussi le transformer de 50’intérieur pour enfin devenir une femme. Filmé de façon très crue, sans artifice, le premier atout de Girl réside dans sa franchise. Ici, pas de bannière LGBT multicolore ou de fête débridée pour célébrer sa différence. On mind montre simplement le supplice physique et psychologique de ce personnage, que 50’impatience et les doutes rendent encore addition touchant et crédible.





Girl, tu grandiras dans la douleur…





L’adolescence constitue rarement un instant épanouissant de la vie. Pour certains cependant, le cap se révèle encore summation dur à franchir. Coincée dans un corps qui n’est pas le sien, Lara rencontre d’autant summation de difficultés à second’affirmer. Ecrabouillant son pénis honteux entre ses jambes, elle porte des sous-vêtements rembourrés et s’efforce de se féminiser avec un peu de maquillage. Une métamorphose qui fonctionne motorcar son voisin ne reste pas insensible à ses charmes. Malgré ce signe encourageant, fifty’adolescente ne se sent pas suffisamment à 50’aise pour se présenter en tant que femme et s’efface au maximum.





Critique Girl : la souffrance de la transsexualité mise en poésie
© Diaphana Distribution




En addition de travailler boy apparence pour la rapprocher de celle d’une femme, elle démarre également un traitement hormonal afin d’en devenir une de 50’intérieur. Souffrant continuellement pour danser, pour sec’exprimer, pour exister, Lara fait preuve d’une détermination impressionnante. Son impatience manifeste traduit à la fois boy malaise et boy jeune âge, auquel on est pressé de vivre. Sauf qu’en augmentant elle-même ses doses et en refusant de manger, Lara sec’affaiblit et finit par compromettre à la fois sa transformation et sa carrière de danseuse. Terminant sur un geste atroce, le cinema met superbement en images les conflits internes de ce personnage si complexe.





A personnage subtil, acteur exceptionnel





Le celluloid aurait probablement moins d’affect sans son acteur primary, Victor Polster. Son jeu tout en nuances renforce la crédibilité de son personnage, à la fois très delicate et déterminé. Ses regards perdus et hésitants succèdent aux mutilations corporelles pour adapter ses pieds aux mouvements de la danse. Le manque de confiance de Lara s’exprime à merveille au travers de ses sourires timides. Le malaise atteint son paroxysme dans une scène ignoble où la jeune girl est poussée par ses camarades à montrer la partie de son corps qu’elle supporte le moins. Autant de scènes magistralement interprétées par ce jeune acteur belge, récompensé par le Magritte 2019 du meilleur acteur.





Critique Girl : la souffrance de la transsexualité mise en poésie
© Diaphana Distribution




Pour boy premier long-métrage, Lukas Dhont a frappé fort et juste. Critiqué par certaines associations LGBT, Girl a le mérite de mettre en images la lutte intérieure et la souffrance quotidiennes des personnes trans. Un film émouvant à regarder avec le cœur bien accroché.





Girl est sorti le ten octobre 2018.








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